se montrer indulgent et patient.
Tout en rêvant secrètement d’un exploit
imprévu… Il y a fort à parier que les fans
de notre pays vont subitement se
prendre de passion pour la modeste
écurie Manor !
Quillan
IL EN FAUT PEU
POUR ÊTRE HEUREUX
> Je crois vous avoir déjà parlé de
ma Fiat Barchetta de 1996. Maintenant,
je vais vous raconter mes vacances.
Désolé… En résumé : 4 500 km en trois
semaines de pur bonheur dans les
Pyrénées et le Sud-Ouest de la France.
L’occasion rêvée de rappeler que le
plaisir automobile peut tenir à des recettes
simples. Pas de toit, pour profiter du
paysage sans entraves, des parfums
de la montagne, des variations de
température. Et aussi, hélas, pour mieux
sentir se rapprocher, à des centaines
de mètres devant, le camping-car diesel
fumant que l’on va devoir doubler.
Sa réelle légèreté (1 060 kg) permet de
s’amuser avec seulement 130 ch.
Et son coffre suffit pour passer trois
semaines à deux, à condition d’un peu
d’organisation… et de quelques
négociations. Bon, je passe pudiquement
sous silence la rigidité de chamallow
trop cuit de ma petite Fiat, que ses 20 ans
d’âge peuvent aider à excuser
Mais même pour une machine aussi
modeste, les têtes se tournent et les
pouces se lèvent. J’ai suivi pendant
quelques kilomètres un nouveau Boxster
718. Par contraste avec ma monture, il m’a
semblé énorme sur la route. Mais entre
4 cylindres, désormais, on fait partie de la
même famille, non ?
Mid Ohio
RETOUR GAGNANT
> Même avant les J.O. de Rio, le soleil
ne se couche jamais sur les exploits des
sportifs français. Pour preuve, après
l’incroyable doublé de Romain Dumas,
enchaînant les victoires au Mans et à
Pikes Peak dans des genres bien
différents, c’est au tour de Simon
Pagenaud de faire briller nos couleurs aux
Etats-Unis. Il vient en effet de remporter la
course de Mid Ohio, en Indycar, qui le
conforte en tête du championnat américain
de monoplaces. Ne reste plus qu’à croiser
les doigts pour que la série se poursuive,
Le soir, au restaurant, le hasard veut qu’un
steak de taureau figure à la carte.
Malgré notre insistance amusée, il avait
fermement refusé de s’adonner à ce qui,
sans doute, s’apparentait pour lui à une
forme de cannibalisme ! Mais n’avait
pas cessé, pour autant, de nous régaler
car il reste encore quatre épreuves jusqu’à
la fin de la saison. Et la plus sérieuse
concurrence vient de son propre équipier
chez Penske, Will Power, qui avait
enchaîné quatre victoires d’affilée avant
le coup d’arrêt de cette fin juillet.
Sant’Agata Bolognese
VALENTINO ROI DU SON
> Longtemps resté un technicien de
l’ombre, Valentino Balboni, ancien
metteur au point chez Lamborghini,
a vu sa notoriété exploser lorsque la
marque au taureau a baptisé la première
Gallardo deux roues motrices de son
nom. Tout jeune retraité, il en avait alors
été particulièrement ému. Mais
visiblement, bien qu’il soit aujourd’hui
sollicité dans le monde entier pour
conseiller les collectionneurs de
Lamborghini, sa retraite semble lui peser :
voilà qu’il vient de créer une marque à
ses initiales, qui a conçu un échappement
apparemment très musical pour
l’Aventador SV. On n’ose parler de
silencieux, dans ce cas… Seulement trente
pièces sont prévues, dont le coût sera
évidemment copieux. Petit souvenir
personnel : il y a une quinzaine d’années,
dans le rôle du convoyeur de luxe, il avait
accompagné Sport Auto lors d’un sujet où
figurait l’une des premières Murciélago.
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